Passoires thermiques : source d’opportunités pour les investisseurs ?
Qlower et Greenliving s’associent pour éclairer les investisseurs immobiliers sur l’intérêt de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur parc locatif.
A la suite d’une directive européenne de 1992, l’étiquette énergie, destinée au consommateur est devenue obligatoire sur tous les produits énergivores, de l’ampoule, en passant par l’automobile jusqu’à l’immobilier.
Dans l’immobilier, cette étiquette énergétique est le DPE (diagnostic de performance énergétique). Il est défini par le ministère de la transition écologique comme « le diagnostic renseignant sur la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consommation d’énergie et son impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre ».
Cette question intéresse particulièrement tous les propriétaires poussés par les différents gouvernements à se conformer de plus en plus aux nouvelles normes énergétiques. Le DPE a d’ailleurs fait l’objet d’une révision entrée en vigueur le 1er juillet 2021. Cette refonte a pour but de le rendre plus fiable, plus lisible et de l’adapter au mieux aux enjeux climatiques actuels.
Peut-on transformer ces nouvelles contraintes en opportunité ?
Le conseil supérieur du notariat a réalisé une étude sur l’apport de plus-value lié à la rénovation énergétique des biens immobiliers. En effet, même si elle n’est pas un facteur déterminant comme peut l’être le mécanisme d’offre et de demande dans les zones dites tendues, et particulièrement visible en Ile de de France, l’étiquette énergétique impacte le prix d’un bien, tout comme sa localisation ou sa période de construction.
Qlower partage avec vous les cartes du conseil supérieur du notariat de l’impact de l’étiquette sur le prix des logements anciens en 2020. Ces deux cartes reprennent les effets d’un changement de la classe d’étiquette énergie sur le prix des biens vendus. Cette évaluation est faite par rapport aux maisons et appartements anciens de classe D.
A la question « la rénovation énergétique d’un bien ancien revalorise-t-elle le bien à la revente ? », la réponse apportée par cette étude est oui.
En effet, par rapport à 2019, les logements de classe C ont connu une plus-value ne dépassant pas 6%.
Néanmoins même si les plus-values réalisées grâce à une amélioration de l’étiquette énergie ne connaissent pas de véritables envolées à cause de la tension du marché immobilier, l’offre est bien moins importante que la demande, les propriétaires de passoires énergétiques se voient amputer d’une partie importante du prix à la revente.
C’est effectivement ce qui ressort de ce tableau, les passoires énergétiques perdent en moyenne un peu plus de 7% du prix du bien à la vente sur la base des bâtiments anciens de classe D toujours.
Cependant, les passoires thermiques ne sont pas forcément synonymes de gouffres financiers et écologiques, Qlower vous démontre que ces dernières peuvent être source d’opportunités pour les investisseurs ayant soif de projets locatifs durables.
Qlower et Greenliving s’associent pour éclairer les investisseurs immobiliers sur l’intérêt de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur parc locatif.
La loi énergie climat votée et publiée au journal officiel courant novembre 2019 a pour objectif d’inscrire dans la loi l’urgence écologique et climatique et l’objectif de neutralité carbone en 2050.
Inscrivez-vous à la newsletter Qlower
Qlower vous propose du contenu utile (articles, conseils…) pour créer et développer votre patrimoine immobilier. Rejoignez la communauté Qlower et partagez vos questions et commentaires.
Obtenez dès maintenant tous les conseils d’experts pour vous faciliter la vie et boostez votre activité de loueur en meublé